Formation Diplôme d'État de Paysagiste : Diplôme d’État de Paysagiste

Formation des paysagistes concepteurs

L'École nationale supérieure de paysage propose une formation en trois ans permettant d'obtenir le Diplôme d’État de Paysagiste (DEPDiplôme d'État de Paysagiste), grade de master, et d'accéder au titre de paysagiste concepteur.

Un accès sur concours

L’accès à la première année du cursus menant au Diplôme d'État de Paysagiste s’effectue par un concours commun aux quatre écoles habilitées à délivrer le diplôme : l’École nationale supérieure de paysage, l’École de la nature et du paysage de Blois, l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux et l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille.

Le concours comporte une voie externe et une voie interne pour l’accès en 1re année. Il propose l’admission sur titre pour l’accès en 2e année.

Une formation organisée sur trois ans

Ces trois années correspondent aux niveaux Licence 3, Master 1 et Master 2.

Elles se déroulent soit sur le campus de Versailles, au cœur du Potager du Roi, site historique vivant, ouvert au public et toujours en exploitation, ou bien à Marseille, sur le site dynamique de l’IMVT qui réunit plusieurs écoles et favorise les échanges interdisciplinaires.

Il est possible d’opter en deuxième année pour la voie de l’apprentissage, de choisir le programme international EMiLA European Master in Landscape Architecture ou bien d’effectuer un échange Erasmus +.

Un nouveau parcours de formation

L’École Nationale Supérieure de Paysage propose désormais un cursus profondément repensé, construit sur l’apprentissage progressif et l’expérimentation directe. Fondé sur la rencontre avec le vivant, les territoires et leurs habitants, cette formation place l’expérience sensible au cœur de la pédagogie du projet de paysage. Année après année, les étudiants élargissent leur champ d’action et de réflexion, abordant des échelles d’intervention de plus en plus vastes et complexes, tout en affirmant peu à peu une posture professionnelle ancrée dans la réalité des enjeux contemporains : biodiversité, changement climatique, pollution, gestion des eaux, cycles saisonniers, ou encore transformations sociales et territoriales.


Issu d’une vaste réflexion nourrie par les retours d’expérience de professionnels et d’étudiants, ce parcours renouvelle la manière d’enseigner le paysage. Il privilégie une pédagogie active par le terrain, le travail collectif et l’interdisciplinarité. Botanique, écologie, géomorphologie, hydrologie, sciences humaines, techniques constructives et pratiques artistiques s’articulent autour du projet de paysage, pour allier imagination, sensibilité et rigueur scientifique.


Le cursus se distingue également par sa dimension professionnalisante et ouverte : stages répartis sur l’ensemble du parcours, ateliers en anglais dont un international, initiation à la recherche, commandes réelles et accompagnement à la constitution d’un portfolio valorisant le parcours personnel. Cette flexibilité permet à chacun d’individualiser sa formation grâce à ses choix de stages, de projets ou de mobilité internationale (Erasmus/EmilaEuropean Master in Landscape Architecture, apprentissage). L’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage accueille ainsi des profils variés, via Parcoursup après le baccalauréat, sur concours en troisième année ou sur dossier en master.


L’objectif final est clair : former des professionnels capables de piloter un projet de paysage, de diagnostiquer les enjeux d’un territoire, de concevoir et mettre en forme des propositions paysagères pertinentes, tout en construisant un savoir original et une identité professionnelle affirmée, ouverte sur le monde et sur l’avenir.

Le parcours à Versailles

L’année DEP1Première année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau L3. correspond à un niveau Licence 3 et vise à exercer la composition paysagère à l’échelle du territoire habité, en se concentrant sur les enjeux actuels et futurs, qu’ils soient environnementaux, sociaux ou climatiques en milieu diversifié, rural, urbanisé, en frange urbaine… Il prépare au métier d’assistant paysagiste concepteur.
L’année est organisée en trois séquences pédagogiques (UE) complémentaires, centrées sur des ateliers, qui créent une articulation constante entre les apprentissages théoriques et la pratique du projet de paysage :
•    Paysages composites ruraux comprenant l’atelier de projet une commune en campagne (en déprise),
•    Paysages composites urbain comprenant l’atelier Un quartier en ville (en développement),
•    Paysages composites périurbains comprenant l’atelier Le Parc du XXIème siècle (tourné vers le futur).

Elles sont complétées par un voyage d’immersion dans les paysages ruraux et un stage de maîtrise d’œuvre en agence (minimum 6 semaines), permettant aux étudiants de s’insérer dans les réalités professionnelles du métier de paysagiste concepteur en agence.


L’année se clôture par la finition du portfolio, qui documente et valorise de manière critique et synthétique les acquis du parcours. Le portfolio est un outil de communication que l’étudiant utilise dans la suite de son parcours pour préparer sa recherche d’emploi.  

L’année DEP2Deuxième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M1. de niveau master 1 aborde la transformation des paysages de territoires complexes.
Elle est divisée en quatre séquences pédagogiques (UE) :
•    La discipline du paysage à l’international comprenant un Atelier & Voyage International
•    Le Grand paysage comprenant la production d’un Atlas de paysage
•    Le Grand territoire et enjeu climatique 
•    La Démarche de recherche appliquée au projet de paysage

Un stage de maîtrise d’ouvrage d'au moins 6 semaines permet aux étudiants de faire une deuxième expérience en agence de paysage, dans une collectivité, une agence territoriale ou un service public, pour comprendre le rôle de maître d’ouvrage. Il s’agit de se confronter concrètement aux responsabilités du commanditaire dans le cadre d’un projet d’aménagement, en participant à la définition des besoins, au pilotage des études et à la coordination des acteurs du projet.

L’année DEP3Troisième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M2. clôture le cycle de master du parcours de paysagiste concepteur. L’objectif du DEP3Troisième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M2. est de pouvoir affirmer un positionnement paysagiste, de développer un projet en autonomie et d’ouvrir des perspectives. Cette année engage pleinement l’étudiant dans une prise de responsabilité, l’invitant à construire sa démarche et à défendre sa posture de paysagiste concepteur.
Cette année conforte et croise l’ensemble des acquis des années précédentes et donne une grande autonomie aux étudiants dans le choix et la conduite de leurs travaux. 


Elle est organisée en trois séquences pédagogiques (UE) :
•    L’atelier pédagogique régional (APRAtelier pédagogique régional), projet collectif en réponse à une commande réelle
•    La Démarche de recherche appliquée au projet de paysage avec la rédaction d’un Mémoire
•    Le Projet de fin d'études (PFE), démarche personnelle de projet et exercice de synthèse des savoirs et savoir-faire

 

UE Paysages composites ruraux

L’atelier Commune en Campagne propose une immersion dans un territoire rural en déprise, caractérisé par des paysages composites. Il invite à développer un registre d’intervention paysagiste sensible aux temporalités (cycles du vivant, rythmes agricoles...). Il s’ancre dans une approche écologique et technique, en lien avec les sciences humaines et environnementales, et s’attache à la compréhension d’un système agraire complexe (eau, sols et trame vivante). 

UE Paysages composites urbains

L’atelier Quartier en Ville permet d’intervenir à l’échelle d’un quartier en transformation, dans le contexte d’une métropole ou d’une grande ville en croissance. Elle vise à élaborer un langage de projet de paysage adapté aux enjeux de renouvellement urbain, de recyclage des franges et de densification raisonnée, en intégrant les dynamiques sociales et écologiques de ces territoires en mutation, et l’histoire de la fabrique urbaine.

UE Paysages composites périurbains

L’atelier Le Parc du XXIème siècle interroge le parc contemporain à l’aune des grands défis du 21e siècle. Il explore le parc comme terrain pour penser les contacts entre zones urbanisées, cultivées et naturelles, en parallèle avec l’acquisition de références du paysagisme. Il invite à revoir les usages, les formes et les fonctions à partir de problématiques actuelles : changement climatique, artificialisation (ZAN), gestion des ressources (eau, sols, biodiversité), sécurité alimentaire, risques naturels, etc.

Stage MOEMaîtrise d'œuvre ou maître d'œuvre selon les cas.

Un stage de maîtrise d’œuvre en agence (minimum 6 semaines), permet aux étudiants de s’insérer dans les réalités professionnelles du métier de paysagiste concepteur en agence.

UE Grand Paysage

La séquence Grand Paysage produit un Atlas de paysages (livret + poster) qui décrit les caractères et les dynamiques d’un territoire rural, périurbain, littoral ou montagnard, choisi par les étudiants eux-mêmes. Un voyage de trois jours inaugure la lecture des unités et structures paysagères, et l’enquête auprès des acteurs. Rencontres et déplacements se développent en différents formats. L’objectif est d’identifier les enjeux à partir d’une analyse à la fois sensible et informée de ces grands paysages : par l’étude des états et changements des milieux, et par l’enquête sur les perceptions locales.

UE Paysages internationaux

La séquence est un atelier à l'échelle urbaine pensé à partir d'un voyage à l'étranger, en Europe ou en Méditerranée. On abordera la culture professionnelle de l’architecture du paysage dans le contexte d'un autre pays en préparant les futurs paysagistes à la coopération internationale. L'atelier et toutes les présentations sont en anglais. Le voyage donne lieu à une interaction avec un institut d’enseignement supérieur partenaire dans le cadre du programme Erasmus+, sous forme d’une collaboration d’atelier. 

UE Amorcer une démarche de recherche

L'objectif est d'amorcer une démarche de recherche appliquée au projet de paysage. La synthèse bibliographique vise à construire un sujet de recherche, dans le domaine du paysage et du projet, en lien avec des enjeux environnementaux, sociaux, historiques, professionnels. Il s’agit de définir un sujet pertinent, de construire une problématique claire à partir de sources choisies, scientifiques, artistiques, paysagistes, présenté de façon référencée et argumentée, en préparation du mémoire de DEP3Troisième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M2..

UE Grands territoires et enjeux climatiques

La séquence Grands Territoires permet d’explorer un espace géographique habité, organisé, pratiqué, administré, traversé par des enjeux politiques, sociaux, économiques, techniques et écologiques. 

Stage MOAMaîtrise d'ouvrage ou maître d'ouvrage selon les cas.

Ce stage d'au moins 6 semaines permet aux étudiant·es de faire une deuxième expérience en agence de paysage, dans une collectivité, une agence territoriale ou un service public, pour comprendre le rôle de maître d’ouvrage. Il s’agit de se confronter concrètement aux responsabilités du commanditaire dans le cadre d’un projet d’aménagement, en participant à la définition des besoins, au pilotage des études et à la coordination des acteurs du projet.

UE Ateliers Pédagogiques Régionaux

À travers l’APRAtelier pédagogique régional les étudiants s’inscrivent dans une démarche de projet collectif, en réponse à des problématiques concrètes proposées par des commanditaires extérieurs.
Cette mise en situation réelle leur offre une expérience pré-professionnelle intégrée à leur parcours de formation.
Face à une commande réelle, les étudiants mobilisent leurs acquis pour une compréhension du contexte et des enjeux.

UE Appliquer une démarche de recherche

Le mémoire de recherche fait suite à la synthèse bibliographique initiée en DEP2Deuxième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M1./master 1. Il poursuit le travail personnel de réflexion, d’analyse et d’écriture. Son sujet défini, il développe sa propre démarche méthodologique. Ce travail demande autonomie, esprit critique et capacité à structurer une pensée dans la durée. Il vise à formuler un regard singulier sur une question en lien avec les enjeux du paysage, en croisant apports théoriques et expérimentations, observations et interprétation.

UE Projet de Fin d'Etudes

Le PFE (Projet de Fin d’Études) constitue l’aboutissement du parcours de formation du paysagiste concepteur. Il s’agit d’un exercice de positionnement à travers le choix d’un site croisé à une problématique et à la définition d’un parti pris. L’étudiant réinvestit de manière autonome l’ensemble des acquis du cursus dans un projet de paysage situé, articulant conception, recherche et création. Ce travail engage une compréhension fine des      enjeux paysagers contemporains et à venir, une capacité à proposer des réponses sensibles et argumentées à toutes les échelles, et une mise en résonance entre démarche artistique et démarche de projet. Il mobilise des compétences techniques, scientifiques, humaines et transversales pour transformer un site en prenant en compte ses dynamiques. Le PFE implique également la capacité à documenter le processus, à produire un document complexe, à maîtriser les outils et à en choisir les modalités de diffusion dans un cadre professionnel.

Le parcours à Marseille

La Méditerranée est un terrain de formation au paysage particulièrement pertinent car il est soumis à une forte pression anthropique et à unchangement climatique plus rapide que dans le reste du territoire français. Aux avant-postes des enjeux de transition écologique et sociale qu’accompagne la démarche de paysage, ce territoire propose une diversité d’espaces et de problématiques extrêmement pertinents pour former les futurs paysagistes aux grands enjeux territoriaux contemporains. La pédagogie du site de Marseille s’appuie déjà sur une approche spécifique aux paysages méditerranéens, urbains et ruraux, de la montagne à la mer, en parcourant les bassins versants et les plaines agricoles.

L'Ecole nationale supérieure de paysage est située au cœur de la ville de Marseille, à l'Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires (IMVT) aux côté de l'Ecole d'architecture de Marseille et de l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional d’Aix-Marseille Université.

Le parcours des paysagistes-concepteur à L’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage·M est structurée par une série de séquences de 3 à 7 semaines. Pour chacune, le site et sa géographie conditionne les différents apports de connaissances (Art, SHS, Écologie et technique) autour du projet de paysage (50% du temps d’enseignement). La succession des séquences permet aux étudiants d'aborder tour à tour diverses facettes du paysage méditerranéen. De la montagne à la mer,  des contextes les plus naturels jusqu’aux plus urbains en passant par toutes les nuances du péri-urbain, ces échantillons de territoire servent de support aux ateliers à travers les enjeux contemporains d'une métropole méditerranéenne et de son territoire élargi. 

 

UE La plage

L'année de licence 3 commence par un atelier en lien avec l'École d'architecture de Marseille (ENSA·M) : le bivouac. Cette séquence de 15 jours débute par une marche avec une à deux nuits de bivouac sur un site, avant d’arriver tous ensemble à l'IMVTInstitut méditerranéen de la ville et des territoires. Les sites traversés par les étudiants contiennent le sujet de l’esquisse à venir.
La question de la finitude écologique trouve appui ici dans la limite terre-mer constituée par la plage, lieu de rencontre entre le liquide et le solide. Une plage urbaine sera le sujet d’étude de cette première séquence : lieu de perception du changement climatique, d’usages, de fréquentation et de fragilité des milieux. La question de l’accès à la plage fera l’objet d’une première proposition de transformation.  Les réflexions devront prendre en compte le territoire d’étude :  le littoral et les bassins versants. 

UE L'espace public

La seconde séquence propose une prise de recul pour comprendre les grandes entités de paysages et la morphogenèse du territoire provençal. Cette approche territoriale permet ensuite de se replonger dans la ville, d’en appréhender le contexte géographique, de découvrir ses usages et sa complexité afin de proposer l’aménagement d’un espace public. Cette séquence, intitulée « lire la ville », plus longue que les autres, est en lien avec les étudiants de Master 1 donnant lieu à des conférences et des cours communs, favorisant ainsi des échanges entre les deux promotions.

UE Atelier IMVTInstitut méditerranéen de la ville et des territoires

L’Atelier est un temps fort interdisciplinaire de l’IMVTInstitut méditerranéen de la ville et des territoires : il regroupe les étudiant·es et les enseignant·es des trois établissements autour de sujets métropolitains.
En L3, l’accent sera mis sur l’échelle de l’espace public, qu’il soit urbain ou rural.

UE Le jardin

Cette séquence "Conduire le vivant méditerranéen" est une amorce dynamique de la séquence « Grand jardin » qui clôturera l’année. En appui sur un parc ou un fragment de nature, elle propose en 15 jours un état des lieux, une esquisse suivie d’une réalisation « in situ » de tout ou parti de la proposition de transformation. 

UE Séquence Parc

A partir de l’expérience immersive dans le site de « Conduire le vivant méditerranéen » , les étudiants sont invités a produire en une semaine, une esquisse de l’ensemble du parc, en lien avec les espaces contigus du quartier.
Cette esquisse sert de bas au développement d’ un parc de niveau avant projet.

Stage MOEMaîtrise d'œuvre ou maître d'œuvre selon les cas.

UE Montagne

La séquence « montagne » propose aux étudiants une immersion dans les paysages alpins pour penser l’avenir de ces territoires à l’épreuve du changement climatique et des mutations sociales. À partir d’une vallée alpine, ils sont invités à formuler des projets de paysage capables de répondre à deux hypothèses prospectives : une pression démographique croissante dans les zones d’altitude, liée au retrait des zones littorales, et la transformation des usages due au dérèglement climatique.

UE Quartier urbains

Cette séquence propose aux étudiants de travailler sur la reconfiguration d’un quartier urbain existant, fortement structuré par les infrastructures et les grands équipements publics.
Durant 7 semaines, les étudiants mènent une analyse urbaine approfondie, aborderont les enjeux de mobilité, de morphologie urbaine, d’habitat, de biodiversité et de perception des espaces. À partir de cette analyse, ils élaborent collectivement un plan-guide unifié de reconfiguration, intégrant la désimperméabilisation des sols et l'amélioration de la marchabilité comme leviers majeurs de transformation.
Chaque étudiant réalise ensuite le projet détaillé d’un espace public, en s’appuyant sur une activation d’usages, jusqu’à la définition d’un détail technique.
La séquence alterne travail de terrain, apports artistiques (sur la question du corps dans l’espace public) et enseignements en techniques, écologie et sciences humaines.
L’atelier est étroitement lié aux réalités du territoire grâce à des rencontres régulières avec les habitants et les élus locaux.

UE Atelier IMVTInstitut méditerranéen de la ville et des territoires

L’Atelier est un temps fort interdisciplinaire de l’IMVTInstitut méditerranéen de la ville et des territoires, se déroule au mois de janvier-février. Il regroupe les étudiants et les enseignants des trois établissements autour de sujets métropolitains.
En M1, l’accent est mis sur l’échelle du quartier (partenariat avec la ville de Marseille).

UE Littoral

Cette séquence propose aux étudiants d’explorer les dynamiques paysagères et les enjeux de transformation du littoral face aux effets du changement climatique. À partir de vallons méditerranéens aux morphologies variées — des versants boisés aux plaines agricoles fragmentées, les étudiants explorent les conséquences de ces systèmes sur les fronts de mer urbanisés et touristiques. Ils et elles travaillent en groupes sur des sections littorales et explorent les pressions multiples qui s’exercent et leurs répercutions sur les espaces.
Les contextes étudiés permettent d’aborder les mutations du trait de côte, la montée des eaux, les risques de submersion ou d’inondation, mais aussi les enjeux d’adaptation des espaces agricoles, urbains, des infrastructures touristiques et des écosystèmes côtiers. 
Le travail d’invention de nouveaux espaces s’appuie sur des analyses du territoire, la compréhension des dynamiques naturelles et anthropiques et la formulation de propositions d’aménagement résiliantes et audacieuses. La séquence permet de s’exercer à l’échelle intercommunale, adaptée à ces enjeux, tant au niveaux spatial que de gouvernance et de compétences.

UE Amorcer une démarche de recherche

Stage MOAMaîtrise d'ouvrage ou maître d'ouvrage selon les cas.

UE Ville de demain

Dans un contexte de mutation climatique, économique et législative (ZAN, loi Climat et Résilience), cette séquence propose d’explorer les potentiels de transformation des tissus urbains existants par les outils du paysage. L’atelier invite les étudiants à penser la ville de demain à partir des trames paysagères – agricoles, hydrographiques, végétales – comme supports concrets d’un projet urbain résilient, sobre et habité. Il s’agit de substituer à la logique de l’étalement une approche fondée sur l’économie spatiale, la circularité et la réparation des milieux.
Le projet s’appuie sur l’analyse des formes urbaines, de leurs usages, mais aussi de leur potentiel de recomposition à partir des milieux ouverts et vivants. La démarche articule continuités écologiques, mobilités douces, désimperméabilisation, fertilité des sols, réemploi des matériaux et nouvelles proximités. Les trames paysagères deviennent ainsi la matrice d’une intensification urbaine plus juste, qui redonne sens à l’habitat, au travail, à la mobilité et à la rencontre dans des espaces qui doivent désormais être partagés.
Ancrée dans le territoire marseillais, cette séquence engage les futurs paysagistes à intervenir en tant qu’acteurs du projet urbain, aux côtés des urbanistes et des architectes, dans une logique de ménagement, de partage et de transformation fine des territoires humains.

UE Arrière Pays

La séquence propose aux étudiants de s’initier à la conduite et à la mise en œuvre d’un volet de plan paysage appliqué à un espace naturel métropolitain. L'objectif est double : comprendre le fonctionnement d’un plan paysage et développer une réponse concrète à travers une fiche action thématique, suivie de la conception d’un projet d’aménagement en insistant sur la gestion des milieux forestiers en particulier.
Le territoire d'étude est celui des interfaces entre la ville et la nature dans le parc naturel régionalParc naturel régional de la Sainte-Baume, emblématique de la métropole Aix-Marseille-Provence par sa richesse naturelle et sa proximité avec les pôles urbains.
À travers l’analyse des dynamiques de pression urbaine, touristique et écologique, les étudiants doivent identifier des enjeux spécifiques et construire des propositions adaptées, dans l'esprit des démarches de protection et de valorisation portées par les dispositifs de type "Grand Site" ou "Parc Naturel".
Ce travail permet d’articuler approche stratégique et concrétisation locale, et de se familiariser avec les missions de maîtrise d’œuvre en contexte d’espace naturel sensible.

UE Atelier IMVTInstitut méditerranéen de la ville et des territoires

L’Atelier est un temps fort interdisciplinaire de l’IMVTInstitut méditerranéen de la ville et des territoires qui regroupe les étudiant·es et les enseignant·es des trois établissements autour de sujets métropolitains.
En M2, l’accent sera mis sur l’échelle métropolitaine (partenariat avec la métropole Aix-Marseille-Provence).

UE Appliquer une démarche de recherche

Rédaction d'un Mémoire

UE Projet de Fin d'Etudes / APRAtelier pédagogique régional

Le parcours en agence par l'apprentissage

Depuis 2010, l’École nationale supérieure de paysage offre une dizaine de places sous contrat d’apprentissage au sein de la formation conduisant au DEPDiplôme d'État de Paysagiste. Un double tutorat entreprise-école est mis en place pour chaque apprenti, qui passe en moyenne deux à trois jours par semaine chez l’employeur.

Le parcours en apprentissage suit la progression pédagogique des ateliers de projet selon un emploi du temps adapté. Les apprentis sont notamment dispensés des enseignements en techniques paysagères, pour lesquelles le travail effectué en entreprise permet d’acquérir les compétences correspondantes.

Au cours des deux années, les activités confiées progressivement par le maître d’apprentissage permettent à chaque apprenti d’acquérir l’autonomie attendue en fin de formation.

Pour en savoir plus, consultez la page dédiée à l'apprentissage.

Le parcours international

Le parcours EMiLA (European Master in Landscape Architecture), organisé sur deux ans avec quatre universités et écoles leaders dans la formation des paysagistes en Europe (Barcelone, Edimbourg, Amsterdam et Hanovre), propose une formation intégrée, chaque étudiant réalisant un semestre dans respectivement deux des quatre établissements partenaires, une Summer School et une série de cours à distance communs.

Les échanges Erasmus + sont également possibles pour les étudiants en 2e ou 3e année à Versailles et à Marseille dans l’un des seize établissements partenaires de l’école.

Pour en savoir plus sur la stratégie internationale de l'École nationale supérieure de paysage, consultez la page dédiée.

Après le diplôme

Selon les résultats de l'enquête d'insertion 2022 réalisée par l'Institut national d’enseignement supérieur pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, deux ans après l'obtention de leur diplôme, 86,4 % des diplômés sont en activité professionnelle.

Un peu plus de 81 % des diplômés exercent dans le secteur privé, près de 10 % exercent dans le secteur associatif et un peu moins de 9 % dans le secteur public.

22 % exercent en Ile-de-France, 76 % en Province et 2 % à l'étranger.

Près de 60 % des emplois salariés obtenus par les jeunes paysagistes concepteurs sont en CDI, tandis que près de 25 % d'entre eux ont choisi la voie de l'entrepreneuriat.

La rémunération annuelle brute est de 27 000 € en moyenne.

Projets