
Formation Diplôme d'État de Paysagiste : Diplôme d’État de Paysagiste
Formation des paysagistes concepteurs
Un accès sur concours
L’accès à la première année du cursus menant au Diplôme d'État de Paysagiste s’effectue par un concours commun aux quatre écoles habilitées à délivrer le diplôme : l’École nationale supérieure de paysage, l’École de la nature et du paysage de Blois, l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux et l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille.
Le concours comporte une voie externe et une voie interne pour l’accès en 1re année. Il propose l’admission sur titre pour l’accès en 2e année.
Une formation organisée sur trois ans
Ces trois années correspondent aux niveaux Licence 3, Master 1 et Master 2.
Elles se déroulent soit sur le campus de Versailles, au cœur du Potager du Roi, site historique vivant, ouvert au public et toujours en exploitation, ou bien à Marseille, sur le site dynamique de l’IMVT qui réunit plusieurs écoles et favorise les échanges interdisciplinaires.
Il est possible d’opter en deuxième année pour la voie de l’apprentissage, de choisir le programme international EMiLA European Master in Landscape Architecture ou bien d’effectuer un échange Erasmus +.Un nouveau parcours de formation
L’École Nationale Supérieure de Paysage propose désormais un cursus profondément repensé, construit sur l’apprentissage progressif et l’expérimentation directe. Fondé sur la rencontre avec le vivant, les territoires et leurs habitants, cette formation place l’expérience sensible au cœur de la pédagogie du projet de paysage. Année après année, les étudiants élargissent leur champ d’action et de réflexion, abordant des échelles d’intervention de plus en plus vastes et complexes, tout en affirmant peu à peu une posture professionnelle ancrée dans la réalité des enjeux contemporains : biodiversité, changement climatique, pollution, gestion des eaux, cycles saisonniers, ou encore transformations sociales et territoriales.
Issu d’une vaste réflexion nourrie par les retours d’expérience de professionnels et d’étudiants, ce parcours renouvelle la manière d’enseigner le paysage. Il privilégie une pédagogie active par le terrain, le travail collectif et l’interdisciplinarité. Botanique, écologie, géomorphologie, hydrologie, sciences humaines, techniques constructives et pratiques artistiques s’articulent autour du projet de paysage, pour allier imagination, sensibilité et rigueur scientifique.
Le cursus se distingue également par sa dimension professionnalisante et ouverte : stages répartis sur l’ensemble du parcours, ateliers en anglais dont un international, initiation à la recherche, commandes réelles et accompagnement à la constitution d’un portfolio valorisant le parcours personnel. Cette flexibilité permet à chacun d’individualiser sa formation grâce à ses choix de stages, de projets ou de mobilité internationale (Erasmus/EmilaEuropean Master in Landscape Architecture, apprentissage). L’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage accueille ainsi des profils variés, via Parcoursup après le baccalauréat, sur concours en troisième année ou sur dossier en master.
L’objectif final est clair : former des professionnels capables de piloter un projet de paysage, de diagnostiquer les enjeux d’un territoire, de concevoir et mettre en forme des propositions paysagères pertinentes, tout en construisant un savoir original et une identité professionnelle affirmée, ouverte sur le monde et sur l’avenir.
Le parcours à Versailles
L’année DEP1Première année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau L3. correspond à un niveau Licence 3 et vise à exercer la composition paysagère à l’échelle du territoire habité, en se concentrant sur les enjeux actuels et futurs, qu’ils soient environnementaux, sociaux ou climatiques en milieu diversifié, rural, urbanisé, en frange urbaine… Il prépare au métier d’assistant paysagiste concepteur.
L’année est organisée en trois séquences pédagogiques (UE) complémentaires, centrées sur des ateliers, qui créent une articulation constante entre les apprentissages théoriques et la pratique du projet de paysage :
• Paysages composites ruraux comprenant l’atelier de projet une commune en campagne (en déprise),
• Paysages composites urbain comprenant l’atelier Un quartier en ville (en développement),
• Paysages composites périurbains comprenant l’atelier Le Parc du XXIème siècle (tourné vers le futur).
Elles sont complétées par un voyage d’immersion dans les paysages ruraux et un stage de maîtrise d’œuvre en agence (minimum 6 semaines), permettant aux étudiants de s’insérer dans les réalités professionnelles du métier de paysagiste concepteur en agence.
L’année se clôture par la finition du portfolio, qui documente et valorise de manière critique et synthétique les acquis du parcours. Le portfolio est un outil de communication que l’étudiant utilise dans la suite de son parcours pour préparer sa recherche d’emploi.
L’année DEP2Deuxième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M1. de niveau master 1 aborde la transformation des paysages de territoires complexes.
Elle est divisée en quatre séquences pédagogiques (UE) :
• La discipline du paysage à l’international comprenant un Atelier & Voyage International
• Le Grand paysage comprenant la production d’un Atlas de paysage
• Le Grand territoire et enjeu climatique
• La Démarche de recherche appliquée au projet de paysage
Un stage de maîtrise d’ouvrage d'au moins 6 semaines permet aux étudiants de faire une deuxième expérience en agence de paysage, dans une collectivité, une agence territoriale ou un service public, pour comprendre le rôle de maître d’ouvrage. Il s’agit de se confronter concrètement aux responsabilités du commanditaire dans le cadre d’un projet d’aménagement, en participant à la définition des besoins, au pilotage des études et à la coordination des acteurs du projet.
L’année DEP3Troisième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M2. clôture le cycle de master du parcours de paysagiste concepteur. L’objectif du DEP3Troisième année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau M2. est de pouvoir affirmer un positionnement paysagiste, de développer un projet en autonomie et d’ouvrir des perspectives. Cette année engage pleinement l’étudiant dans une prise de responsabilité, l’invitant à construire sa démarche et à défendre sa posture de paysagiste concepteur.
Cette année conforte et croise l’ensemble des acquis des années précédentes et donne une grande autonomie aux étudiants dans le choix et la conduite de leurs travaux.
Elle est organisée en trois séquences pédagogiques (UE) :
• L’atelier pédagogique régional (APRAtelier pédagogique régional), projet collectif en réponse à une commande réelle
• La Démarche de recherche appliquée au projet de paysage avec la rédaction d’un Mémoire
• Le Projet de fin d'études (PFE), démarche personnelle de projet et exercice de synthèse des savoirs et savoir-faire
Le parcours à Marseille
La Méditerranée est un terrain de formation au paysage particulièrement pertinent car il est soumis à une forte pression anthropique et à unchangement climatique plus rapide que dans le reste du territoire français. Aux avant-postes des enjeux de transition écologique et sociale qu’accompagne la démarche de paysage, ce territoire propose une diversité d’espaces et de problématiques extrêmement pertinents pour former les futurs paysagistes aux grands enjeux territoriaux contemporains. La pédagogie du site de Marseille s’appuie déjà sur une approche spécifique aux paysages méditerranéens, urbains et ruraux, de la montagne à la mer, en parcourant les bassins versants et les plaines agricoles.
L'Ecole nationale supérieure de paysage est située au cœur de la ville de Marseille, à l'Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires (IMVT) aux côté de l'Ecole d'architecture de Marseille et de l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional d’Aix-Marseille Université.
Le parcours des paysagistes-concepteur à L’ENSPÉcole nationale supérieure de paysage·M est structurée par une série de séquences de 3 à 7 semaines. Pour chacune, le site et sa géographie conditionne les différents apports de connaissances (Art, SHS, Écologie et technique) autour du projet de paysage (50% du temps d’enseignement). La succession des séquences permet aux étudiants d'aborder tour à tour diverses facettes du paysage méditerranéen. De la montagne à la mer, des contextes les plus naturels jusqu’aux plus urbains en passant par toutes les nuances du péri-urbain, ces échantillons de territoire servent de support aux ateliers à travers les enjeux contemporains d'une métropole méditerranéenne et de son territoire élargi.
Le parcours en agence par l'apprentissage
Depuis 2010, l’École nationale supérieure de paysage offre une dizaine de places sous contrat d’apprentissage au sein de la formation conduisant au DEPDiplôme d'État de Paysagiste. Un double tutorat entreprise-école est mis en place pour chaque apprenti, qui passe en moyenne deux à trois jours par semaine chez l’employeur.
Le parcours en apprentissage suit la progression pédagogique des ateliers de projet selon un emploi du temps adapté. Les apprentis sont notamment dispensés des enseignements en techniques paysagères, pour lesquelles le travail effectué en entreprise permet d’acquérir les compétences correspondantes.
Au cours des deux années, les activités confiées progressivement par le maître d’apprentissage permettent à chaque apprenti d’acquérir l’autonomie attendue en fin de formation.
Pour en savoir plus, consultez la page dédiée à l'apprentissage.
Le parcours international
Le parcours EMiLA (European Master in Landscape Architecture), organisé sur deux ans avec quatre universités et écoles leaders dans la formation des paysagistes en Europe (Barcelone, Edimbourg, Amsterdam et Hanovre), propose une formation intégrée, chaque étudiant réalisant un semestre dans respectivement deux des quatre établissements partenaires, une Summer School et une série de cours à distance communs.
Les échanges Erasmus + sont également possibles pour les étudiants en 2e ou 3e année à Versailles et à Marseille dans l’un des seize établissements partenaires de l’école.
Pour en savoir plus sur la stratégie internationale de l'École nationale supérieure de paysage, consultez la page dédiée.
Après le diplôme
Selon les résultats de l'enquête d'insertion 2022 réalisée par l'Institut national d’enseignement supérieur pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, deux ans après l'obtention de leur diplôme, 86,4 % des diplômés sont en activité professionnelle.
Un peu plus de 81 % des diplômés exercent dans le secteur privé, près de 10 % exercent dans le secteur associatif et un peu moins de 9 % dans le secteur public.
22 % exercent en Ile-de-France, 76 % en Province et 2 % à l'étranger.
Près de 60 % des emplois salariés obtenus par les jeunes paysagistes concepteurs sont en CDI, tandis que près de 25 % d'entre eux ont choisi la voie de l'entrepreneuriat.
La rémunération annuelle brute est de 27 000 € en moyenne.
Projets
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Projets concours commun : Concours commun
Admission à Bac+2 et Bac+3