Nos étudiants à l'honneur au Festival des Jardins de la Saline royale

Dans le cadre du concours de conception paysagère

Cette année encore, le jury du célèbre concours de conception paysagère a sélectionné deux projets proposés par les étudiants de l'École nationale supérieure de paysage. Ces derniers seront visibles à l'occasion de la 25ème édition du festival en 2026. En attendant, deux projets réalisés également par nos étudiants et sélectionnés l'année dernière sont visibles jusqu'au 19 octobre 2025.

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Chaque édition du Festival repose sur un concours de conception paysagère réservé exclusivement aux étudiants des écoles nationales de paysage en France, Belgique et Suisse sur le thème du dérèglement climatique et de la chute de la biodiversité.

Les meilleurs projets sont sélectionnés par un jury de professionnels, puis sont mis en œuvre en associant les lauréats, les jardiniers de la Saline royale, des entreprises, des écologues, des artistes intervenants et d’autres jeunes préparant des diplômes liés aux métiers du paysage et d’horticulture (du BEP/CAP à la Licence professionnelle). C'est ainsi plus de 400 élèves en insertion professionnelle qui sont accueillis à la Saline royale du mois de février au mois de juin pour réaliser les jardins autour de cette vaste équipe pluridisciplinaire

L'édition en cours

Pour la 25ème édition du festival, 2 projets portés par les étudiants de l'École nationale supérieure de paysage de Marseille ont été retenus :

  • Le rossignol dit à la rose, un jardin inspiré du poème d’Omar Khayyam et de sa miniature persane, conçu par Lydie Pons et Roxane Rahimi, étudiantes de XXX (parrainé par Rahimi Hava, architecte)
  • Le jardin L'Échappée, conçu par Jil Barral Cargneli, Ismaël Dazi et Clément Bourély, étudiants en XXX (parrainé par Rémi Duthoit, enseignant). Ce dernier a également remporté le prix "Ourson métis", attribué par les professionnels des métiers du paysage.

Les jardins sont à découvrir jusqu'au 19 octobre 2025 à la Saline royale d'Arc-et-Senans.

Des projets lauréats pour 2026

Sur les 50 projets proposés par l'ensemble des écoles de paysage pour 2026, 7 ont été proposés par nos étudiants de CPEPClasse préparatoire aux études de paysage à Versailles et 1 par des jeunes diplômés. C'est finalement le jardin Aux Mille Lieux, conçu par les CPEPClasse préparatoire aux études de paysage Mathilde Allard, Adèle Macé et Godefroy Dherot que le jury a décidé de sélectionner. Un jardin parrainé par Camille Frechou, enseignante du département écologie. 

Le jardin L'Échappée des étudiants marseillais sera quant a lui conservé.

La 26ème édition sera inaugurée le dimanche 7 juin 2026 et aura pour thème "Les insectes, le monde de la métamorphose".

Intention du projet Aux Mille Lieux :

Notre intention est de créer une déambulation à travers une succession de milieux susceptibles d’accueillir ou de servir les insectes. Nous recevons le visiteur et l’invitons à développer sa curiosité et ses sens, à expérimenter ces lieux de vie par le corps. Ce jardin met en jeu l’échelle du corps, crée de nouvelles proximités. Le voyageur est submergé par la végétation, est invité à
regarder en l’air, à étendre son regard. Il doit toucher, monter, descendre, sentir, écouter. Il s’émerveille devant la diversité. Il pénètre les volumes et les traverse. Il entre dans les mondes. Il effleure l’eau et plonge dans la prairie. Il escalade les racines et creuse le sol. Il se grandit puis se baisse pour observer différemment. Il hume la terre, brasse l’air, respire le pollen, frôle la pierre et l’écorce. Il tente de nommer, de différencier et de reconnaître toute la diversité oubliée qui existe au sein de cette catégorie « insectes ».

« Qu’est-ce qu’il y a là-dessous ? » Il repart avec un regard métamorphosé, soudain conscient d’une cohabitation extraordinaire.

Dans le sous-bois, le visiteur descend la rampe dans la terre et se met au niveau du sol, au niveau du tout petit et du rampant. Puis, il débouche sur une clairière bourdonnante et la survole en utilisant les pas japonais afin d’observer les pollinisateurs travailler. Depuis le belvédère, il prend du recul et surplombe la mare et son effervescence. Enfin, il la traverse et il vit les métamorphoses du corps, de l’insecte, de la plante, des milieux.

Télécharger le livret du projet