Actualités Cours, Formation : Le village : relations sociales et spatiales en contexte rural

Comprendre, analyser et projeter les mutations du village rural contemporain

Comment imaginer le devenir d’un village face au changement climatique, à la pression foncière ou aux nouvelles attentes sociales ? Nouveauté de la rentrée 2025-2026, l'atelier "Le village" propose aux étudiants de DEP1Première année de la formation menant au Diplôme d'État de Paysagiste, niveau L3. une immersion in situ et un travail de projet articulant analyses paysagères, connaissances scientifiques et créativité pour repenser l’urbanisme rural de demain.

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Cet atelier est conçu au croisement avec les enseignements des sciences humaines et sociales et de l’écologie. Il s’inaugure avec un voyage d’étude où les étudiants font l’expérience du paysage par l’immersion, la rencontre avec des acteurs locaux (élus, acteurs associatifs, techniciens, agriculteurs, etc.) et des habitants. Cette immersion est enrichie par une approche scientifique convoquant la botanique et la géologie.

Conçu simultanément avec les enseignants du projet de paysage, les étudiants rentrent en atelier nourrit d’une somme de connaissances à structurer, mettre en forme (cartographie, dessins, photographie) et à problématiser pour concevoir un diagnostic critique du territoire qui permet une entrée en matière dans le projet.

Puis, selon une mécanique œuvrant par l’articulation des échelles allant du grand paysage vers le zoom de projet en passant par des échelles intermédiaires pouvant puiser dans le registre des plan-guides, les étudiants formalisent un projet à l’échelle de l’agglomération d’un village, ici Saint-Hilaire-la-Palud, pour imaginer les mutations à venir d’un nouveau devenir-village. Mutations en prise avec :

  • la demande de nouveaux logements pour répondre à la nécessité d’accueil de nouveaux venu ; 
  • le dérèglement climatique qui sous-tend les problématiques de sécheresse couplées à des précipitations ponctuelles et abondantes (adaptations agricoles et îlots de chaleur en contexte rural) ;
  • les extensions urbaines et l’artificialisation des sols dans le contexte de la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette) en lien avec la notion de densité ;
  • les nécessités sociales aux croisements entre le monde du travail et de la vie en collectivité, etc. 

Le projet s’attèle à inventer de nouvelles formes d’urbanisme rural où se tissent les relations entre l’installation humaine et la somme des composantes géographiques, naturelles ou artificielles.

Dans un mouvement propre à la pédagogie, l’atelier est conçu dans le temps long des expériences accumulées. Selon un mouvement réciproque, l’étudiant prend part à la pédagogie avec l’équipe enseignante. Dans cet aller-retour perpétuel, l’enseignant impulse, accompagne et guide l’étudiant, puis, l’étudiant doit être capable de comprendre la consigne, d’y porter un regard critique et pourquoi pas, de la transgresser pour faire avancer l’expérience de création avec point de vu argumenté et documenté. 

L’atelier est conduit par une équipe enseignante composée de professionnels aux expériences différentes, forgeant des visions du projet de paysage variées. Avec le même goût de la pédagogie, de la transmission et la même passion pour un métier, elle s’engage à inventer sans cesse au service de l’amélioration des conditions d’habitabilité des territoires.

Remerciements

Équipe enseignante projet : Alexis Feix, Carolina Foïs, Ivanne Gribé, Ségolène Merlin-Raynaud, Alexis Faucheux.

Équipe enseignante pour le voyage : Alexis Pernet, Pauline Frileux, Olivier Gonin, Alexis Feix.
 

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